Mes équipements électriques pour la Sverigetempot 2024
J’ai fait mes premiers BRM, et je continue de préparer mon matériel pour la Sverigetempot 2024. Aujourd’hui je te présente donc mon matériel électrique que j’utilise désormais pour l’ultra, que ça soit les batteries mais encore les câbles, les lampes, etc.
Rappel que tout ceci a été acheté par mon propre argent, que je ne suis en aucun cas affilié à ces marques et que la décision finale du setup est principalement le résultat de recherches et décisions propres.
Eclairage
Commençons par le plus standard et ce qui est potentiellement le moins intéressant, les lampes arrières. La principale c’est une Garmin Varia, en couple radar + lampe, un investissement compte tenu de la taille, du poids et de sa batterie qui ne peut être remplacée (que ca soit durant la sortie ou pour l’obsolescence). Un choix assez facile, c’est une lampe populaire parmis les cyclistes en général. Je l’ai depuis presque deux ans. Pas de souci en général, elle fait ce qu’on lui demande. Parfois un peu trop puissante pour rouler en peloton de ce que l’on m’a fait remarquer à mon dernier BRM. En combinaison, j’aurais une lampe de chez Sigma assez basique, car la Garmin a cet inconvénient de ne pas pouvoir s’utiliser en charge et la Sverigetempot demande d’avoir deux éclairages arrière.
Pour l’éclairage avant, une lampe fixée au vélo et une lampe de casque.
Lampe de vélo : Fenix BC21R
Une lampe de la marque Fenix, une marque Chinoise avec plus de 20 ans d’âge et qui s’exporte partout dans le monde. J’ai choisi le modèle BC21R v3. Principalement pour sa compatibilité avec des cellules Lithium 18650, le fait qu’elle ne demande qu’une seule cellule pour fonctionner mais également ses caractéristiques techniques. Premièrement, mais aussi le plus commun : étanchéité. Très important car ma précédente lampe à bas coût a vite pris l’eau de manière permanente et après multiple tentatives de réparation (refaire les soudures, etc) m’a lâché. Cette Fenix BC21R est vendue comme étant IP68, c’est-à-dire le plus haut niveau de protection contre la poussière et l’eau (submersible jusqu’à 1m, etc). Il faut prendre en compte que cette lampe, comme ayant une batterie intercheangable, ne respecte ces critères que lorsque le joint est en bon état, il y’a donc un peu d’entretien sur le très long terme (lubrifier le joint et le changer s’il devient poreux).

En caractéristiques techniques, le vendeur annonce 4 niveaux de luminosité, allant de 50 à 1200 lumens, le mode 1200 lumens étant un mode temporaire qui passe à environ 500 lumens au bout d’un certain temps. En autonomie le constructeur annonce 33h à 50 lumens, 11h à 150 lumens et 6h à 400 lumens. Je roule en général avec le mode 150 lumens sur route et en forêt avec le mode 400 lumens. Le plus génial étant que ces autonomies sont annoncées avec la batterie fournie qui est une batterie de 2600 mAh. Comme j’ai racheté des batteries de 3400 mAh, je gagne en théorie 30% d’autonomie.

Evidemment il faut prendre en compte que tout ceci ne se base que sur les informations fournies par le fabricant et cela ne représente pas la vie réelle. Je n’ai pas encore de retour d’expérience en basse température, etc. Pour le moment ce que je peux dire c’est que je n’ai pas épuisée une seule batterie en roulant en mode 150 à 400 lumens mixte sur une nuit de roulage en mai (allumée environ 8 heures).
Concernant le faisceau d’éclairage, il est “double” : large au devant des roues puis plus fin sur la route.
Le prix reste important : je l’ai payée 75 euros, batterie incluse sur un site allemand. A cela j’ai rajouté 5 euros pour prendre la fixation me permettant de mettre cette lampe sur une fixation de type GoPro.
Lampe de casque : Armytek Wizard C2 Pro
C’est un ami ancien ultra-trailer qui m’a recommandé cette marque. Elle n’excelle pas dans les lampes pour sportifs mais dans les lampes au sens plus large. C’est une marque Canadienne appelée Armytek, qui selon leurs dires produit les lampes à partir de composants Nord-Américains et Japonais, assemblée en Chine. Leur gammes sont infinies mais j’ai choisi la gamme “Wizard” avec la C2 Pro, gamme offrant des lampes utilisant une simple cellule 18650 qui est pensée pour être une lampe frontale. J’avais auparavant une lampe frontale achetée sur Amazon, fonctionnant très bien et légère pour son prix mais dont l’autonomie sur l’ultra laissant à désirer et qui ne remplissait pas mes conditions de pouvoir passer de 0 à 100% d’autonomie en quelques secondes par juste remplacer la batterie.
Identique à ma lampe de vélo, le vendeur annonce une étanchéité IP68 mais à condition que les joints soient en bon état et donc non poreux et correctement lubrifiés.

Les caractéristiques techniques en éclairage sont bien supérieures à la Fenix mais également bien plus, voir même bien trop nombreuses. La lampe propose 12 niveaux d’éclairages et avec la batterie d’origine annoncée pour 3500 mAh, propose de 0.14 lumens pour 200 jours avec le mode Firefly 1 à 2300 lumens en mode Turbo 3. J’ai commencé à tester cette lampe en condition de lecture de nuit dans mon lit avec les modes Firefly et c’était suffisant pour lire dans le noir total. Pour rouler, j’ai commencé à l’utiliser avec les modes “Main” et en unique lampe, allant de 50 à 350 lumens pour une autonomie de 43h à 5h, aucun problème. En lampe de complément à la lampe de vélo, je n’ai probablement pas besoin de la recharger sur plusieurs nuit d’affilé ou alors je peux avoir le confort d’être à tout moment éclairé comme en plein jour sans souci.
Pour son faisceau, on est sur quelque chose de très large et omnidirectionnel, idéal pour effectivement voir large mais qui peut-être éblouissant facilement à vélo à contre-sens. Donc idéal en forêt et éclairer une zone large.
Pour le prix celle-ci est plus onéreuse puisque je l’ai payée une centaine d’euros sur Amazon. Elle vient avec son propre connecteur de charge propriétaire, mais la batterie étant standard vous pouvez simplement retirer la batterie et la charger à coté.
Batteries et charge
Cellules 18650 et chargeur
Tout mon système de recharge et d’éclairage se concentre autour de ces cellules. J’ai donc choisi des batteries de bonne qualité avec circuit de protection charge / décharge. Une cellule 18650 de base ce n’est que les composant chimiques dans un format tout à fait cylindrique. Les lampes n’ont qu’une composition électrique assez simple et ne possèdent pas de circuit bloquant la décharge profonde, ce qui peut s’avérer fatal sur des cellules au lithium. Une cellule possède aussi un courant maximum de charge et décharge, un court circuit sur ces batteries pourrait par exemple les faire prendre feu, etc. Pour ces conditions, j’ai préféré payer un peu plus pour la sécurité de mes batteries qui incluent donc un circuit les protégeant de toutes ces éventualités. J’ai évidemment fait attention à choisir des batteries de bonne marque acheté chez un revendeur fiable et qui atteste en théorie d’être au plus proche des spécificités annoncées.
Ces cellules sont de la marque Keeppower, qui est une entreprise qui va acheter des batteries toutes faites et rajouter la couche de protection. Ce sont des cellules de 3400 mAh qui m’offrent des performances supérieur ou similaire sur les appareils que je possède.
À cela, je couple un boitier de charge / décharge qui permet de recharger rapidement les cellules mais qui peut aussi se transformer en batterie externe et suit la norme Power Delivery pour pouvoir transmettre une charge rapide à mes appareils le supportant. C’est un boitier de la marque XTAR qui me donne aussi un petit écran pour controler le niveau de charge des cellules, la tension et intensité du courant en entré et sortie.
Avec un total de 6 batteries en comptant celles dans mes lampes, cette solution au global me permet de pouvoir interchanger en permanence entre batteries chargées et déchargées, permettant de vampiriser mes lampes en dernier recours si plus de batterie pour charger un appareil ou au contraire de pouvoir passer de 0% à 100% de charge dans mes lampes en 2mn en remplacant celle-ci. Avec deux batteries dans les lampes, deux dans le boitier de charge il me reste 2 batteries de “secours”. Et dernièrement, dans des conditions d’urgence, les cellules 18650 sont parmis les plus répendues du marché, que cela soit dans les batteries externes bas de gamme, les batteries d’ordinateur, cigarettes électroniques, etc. Je n’ai donc que peu d’obscolence : si mes batteries sont complètement finies je pourrais toujours retrouver une alternative.
De parce-que j’ai voulu des cellules de très bonne qualité avec protection, cette solution m’a couté environ 70e, 10e pour le boitier de charge et une dizaine d’euros par batteries. J’aurais pu prendre des cellules de bonne marque sans protection et toujours d’excellente qualité pour 2 fois moins cher.
Autres batteries externes
En complément, je possède une batterie externe magnétique sans fil de chez Anker pour mon téléphone qui m’assure une charge sans cable dans l’éventualité ou ceux-ci ne sont pas ou plus utilisables. Moins efficace car avec une perte de rendement, c’est une solution pratique qui me permet de simplement charger une fois mon téléphone complètement.
Enfin, j’ai également à tout moment une ancienne batterie de chez OnePlus de 10000 mAh qui reste en permanence dans ma sacoche Apidura et donc deux cables y sont en branchés et allant en direction du GPS et de mes lampes arrières. Je n’ai qu`à brancher l’appareil pour qu’il se mette en charge et avec la faible consommation de ceux-ci, peu besoin de recharcher la batterie régulièrement.
Et pour recharger ?
Une fois toutes ces batteries déchargées, il va bien falloir recharger tout ce petit monde. De ce fait, j’ai choisi un chargeur de chez Anker qui me donne plusieurs choses : un format compact, jusqu’à 3 éléments sur le même boitier, de la puissance pour charger tout ce petit monde en même temps. Ce chargeur possède un dernier atout : les pins secteur se plient pour un petit gain de place supplémentaire. Marginal mais j’estime que c’est un atout supplémentaire. Cela reste un investissement supplémentaire, un boitier de charge pour environ 50 euros mais qui me sert aussi de chargeur d’ordinateur, etc.
La vidéo Youtube
Cet article a été rédigé conjointement avec la production de cette vidéo :